Intervention de Catherine Vautrin

Séance en hémicycle du 8 juin 2016 à 21h30
Transparence lutte contre la corruption et modernisation de la vie économique — Après l'article 31

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Vautrin :

Je souhaite dire, à titre personnel, que je ne partage pas ces amendements et que je ne les voterai pas. Il y a effectivement un problème de concentration, mais cette discussion recouvre un certain nombre d’autres sujets.

J’ai ainsi personnellement déposé un amendement sur la question des centrales d’achats et de ce qui se passe à l’étranger ; cela mérite que l’on s’y attarde. On ne peut pas rémunérer des centrales d’achats quand il n’y a pas d’échange de produit ni de service : voilà un des éléments sur lesquels nous devons travailler.

La difficulté à laquelle nous sommes confrontés est qu’il s’agit du troisième texte à revenir sur les relations industrie-commerce, après la loi Hamon et la loi Macron. En outre, une mission demandée par le Gouvernement doit rendre ses conclusions d’ici la fin de l’année sur les relations industrie-commerce.

Il est grand temps d’arrêter de légiférer de manière partielle, pour ne pas dire partiale, sans regarder la totalité du spectre. Nous avons besoin de regarder comment, à tous les stades de la production, chacun est rémunéré de sa création de valeur, car c’est cela qui nous intéresse, aussi bien chez les producteurs agricoles que dans les entreprises agroalimentaires et ensuite dans le circuit de distribution.

Le vrai sujet, c’est la course aux prix bas qui détruit de la valeur. Ce n’est pas en confiant à l’Autorité de la concurrence une régulation quelconque que nous réglerons le problème.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion