Monsieur le ministre, prenons le cas très simple du producteur laitier, que vous connaissez mieux que moi. Le producteur de lait de vache se trouve dans la situation suivante : il a établi son plan d’investissement et ses charges de fonctionnement en fonction d’un prix espéré minimum de 300 euros les 1 000 litres. Mais il n’y a aucune visibilité et il se retrouve aujourd’hui à 250 ou 260 euros les 1 000 litres, ce qui ne lui permet pas de s’acquitter de ses charges. Si l’on ne crante pas les prix avec le double dispositif que nous proposons, on n’améliore pas la visibilité, on n’aide pas les exploitations agricoles qui ploient aujourd’hui sous les difficultés.