Merci, Général, d'avoir répondu à la première invitation de notre Commission, qui est en grande partie renouvelée. Les auditions menées sous la précédente législature avaient donné un large aperçu des enjeux auxquels sont confrontées nos armées.
Quelles sont, parmi vos attentes prioritaires, celles qui vous semblent compatibles avec les réalités financières ? Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale et la loi de programmation militaire devront en effet s'articuler le plus logiquement possible.
D'importants dossiers sont sur la table pour l'armée de l'air, à commencer par les drones et l'avion de transport A400M, qu'une délégation de notre Commission a récemment pu admirer au salon aéronautique de Farnborough. Quand cet avion, qui a fait l'objet de lourds investissements, pourra-t-il être opérationnel, selon vous ?
Qu'en est-il également, au regard des contraintes financières, des avions ravitailleurs, du format des avions de chasse et de la formation des pilotes ?
Quelles analyses peut-on faire, dans la perspective du Livre blanc et de la loi de programmation militaire, de l'opération Harmattan en Libye ? Les forces de votre armée, qu'il s'agisse des moyens matériels ou de la formation des hommes, ont-elles pu se reconstituer ?
La Cour des comptes, dans son dernier rapport public thématique de juillet 2012 consacré au bilan à mi-parcours de la loi de programmation militaire, a formulé un certain nombre d'observations sur cette dernière, en particulier sur les contrats opérationnels conventionnels, dont certains objectifs lui semblent hors d'atteinte pour l'armée de l'air. Quel est votre sentiment sur ce point ?
Enfin, pourriez-vous nous donner des éléments d'information sur la couverture radar en basse altitude, notamment en Île-de-France et dans la vallée du Rhône ?