Monsieur le ministre de l'intérieur, monsieur le Premier ministre, je vous remercie de vous prêter à cet échange. Vos propos montrent qu'un travail considérable a été fait pour que cette quinzième édition du championnat d'Europe de football puisse se dérouler en France dans des conditions très satisfaisantes pour nos concitoyens, qui sont heureux d'accueillir cet événement. À vous entendre, j'ai le sentiment que tout ce qu'il était possible de faire a été fait, que toutes les mesures de sécurité qui s'imposent sont prises, en lien, en particulier, avec l'administration préfectorale, les services de police et de gendarmerie, les militaires. Mais, comme vous l'avez dit, le « risque zéro » n'existe pas. J'espère que cette réunion permettra à nos concitoyens de se rendre compte que le plus grand civisme sera nécessaire tout au long de cette manifestation – nous devons communiquer en ce sens.
Au contraire de précédents orateurs, je considère que la tenue de ces fan zones était une obligation. Alors que ce championnat de football est très attendu, la fan zone est en effet un lieu d'accès gratuit, qui permet à l'intérêt populaire pour ce sport de se manifester de façon cordiale et collective. Les fan zones sont consubstantielles à ce championnat, et le courage était précisément de décider de leur maintien.
Mais qu'en est-il du déplacement des risques ? Peut-être pourrez-vous, monsieur le ministre, nous rassurer sans trahir de secrets. Bien sûr, ces fan zones, concentrées dans les dix villes hôtes, font l'objet d'une attention particulière, vous nous l'avez démontré, mais le déplacement des risques est inévitable.
Ma deuxième question porte plutôt sur la protection civile. Dans le cadre de ces grands rassemblements il y aura aussi des coups de chaleur, des malaises. Quelles forces de sécurité civile seront déployées ?