Cette majorité, en modifiant la loi de la République, engage le sort des générations futures.
Je suis très étonné que nos collègues radicaux, comme M. Tourret, refusent le référendum au prétexte qu'il serait anti-démocratique. Vous avez raison de le dire, mon cher collègue, comme vous l'avez fait en commission des lois : vous êtes l'héritier d'une grande tradition politique, celle qui refusait aux Français l'élection du Président de la République au suffrage universel en 1962. Vous voudriez revenir au bon temps de Deschanel et de Clemenceau : nous ne sommes vraiment pas du même bord politique ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)