J'ajouterai que le thermalisme est une pratique institutionnalisée qui fait l'objet d'un remboursement de la Sécurité sociale. Toutefois, au regard de la loi Notre, rien n'empêcherait que les stations de thalassothérapie engagent une démarche comparable à celle des stations thermales.
Cher collègue Jean-Yves Caullet, je n'aurai qu'un embryon de réponse à votre question concernant la manière d'apporter le service thermal à ses bénéficiaires. Je crois savoir que La Chaîne thermale du soleil garde un lien avec ses curistes, en conduisant un suivi de leur régime après les cures ou entre plusieurs cures. Pour le reste, la faisabilité de votre proposition reste assurément à étudier.
L'opposition frontale entre thermalisme et non-recours à cette pratique, entre remboursement et déremboursement, est révolue. Une période nouvelle s'ouvre, où l'accent est mis sur la prévention, sur le bien vieillir et sur la prise en charge de la douleur… Le titre de notre rapport, « Le thermalisme : une réponse à de nouveaux enjeux de santé publique », est sciemment provocateur. Nous avions même hésité à l'intituler : « Une médecine ancienne pour répondre à des besoins nouveaux ». Car, en face des nouveaux défis qui nous attendent, le thermalisme n'est peut-être pas la panacée, mais il apporte assurément un début de réponse. Si seulement ce rapport pouvait orienter le débat sur le thermalisme de manière un peu différente !