La robotique a fait une apparition remarquée au dernier salon de l'agriculture. À l'IRSTEA, une unité de recherche est spécialisée dans ce domaine ; vous avez d'ailleurs présenté, Porte de Versailles, de nouveaux engins qui permettront, à terme, aux agriculteurs de se libérer de certaines tâches chronophages ou pénibles. Il semble ainsi envisageable de remplacer un jour les tracteurs traditionnels par des robots aptes à faire le même travail au moyen de capteurs et de caméras embarquées. En outre, grâce à l'imagerie infrarouge, ces engins autonomes pourraient être en mesure de doser au mieux les engrais nécessaires à la fertilisation des sols. L'utilisation de ces matériels dits intelligents devrait permettre donc des gains de temps et de productivité et favoriser ainsi une meilleure mutualisation entre les agriculteurs et l'émergence d'une vaste agriculture raisonnée, plus respectueuse de l'environnement.
L'IRSTEA collabore-t-il avec des groupes industriels et d'autres organismes, notamment européens, sur ces projets du futur ? Quelles avancées majeures peut-on attendre de la robotique et dans combien de temps pensez-vous que les prototypes pourront passer au stade de l'industrialisation à grande échelle ?