Monsieur Jean-Marc Bournigal, vous avez indiqué qu'il était possible de réduire l'utilisation d'un certain nombre de substances en travaillant sur les outils et sur l'adaptation de la pulvérisation à la taille des végétaux. Dans ce cas, comment expliquez-vous que l'utilisation des insecticides à base de néonicotinoïdes ait augmenté de plus de 30 % en un an et que le plan « Écophyto » ne produise pas de résultats ? Pourriez-vous nous dire également ce qu'il en est de la qualité bactériologique des sols, qui fait sans doute l'objet de certaines de vos recherches ?
Par ailleurs, la permaculture, une méthode nouvelle dont on parle beaucoup, n'a pas pu être introduite dans le projet de loi relatif à la biodiversité, faute d'éléments juridiques de référence suffisants. L'IRSTEA mène-t-il des recherches dans ce domaine ? Enfin, comment envisagez-vous de travailler avec la future Agence française de la biodiversité ?