(interprétation de l'anglais). Je répète des propos déjà tenus, mais pourquoi réviser une directive dont le délai de transposition n'est pas expiré et dont nous ne connaissons pas les effets ? Ce n'est pas là une bonne manière de légiférer. N'imposons pas de nouvelles obligations avant que la directive ne soit entrée en vigueur et que son application n'ait été étudiée. Il y va en outre de la libre prestation de services et de la liberté de circulation des personnes. Nous ne pouvons donc pas soutenir cette révision.
La question n'est pas tant celle des salaires – dans la plupart des cas, les salaires sont égaux ou presque – que celle des autres droits des travailleurs. Et si on veut parler de concurrence loyale, il faut parler de compétition loyale entre les services, entre les entreprises, et non pas entre les syndicats, dont la voix compte davantage dans certains pays.
Je suis d'accord avec notre collègue suédois, selon qui il s'agit surtout de mettre en oeuvre les directives actuelles plutôt que de trouver de nouvelles règles bureaucratiques qui pourraient entraver la libre prestation de services et la libre circulation des personnes en Europe. Nous pourrions en faire davantage dans nos pays plutôt que de changer des choses au niveau européen.