Intervention de Général Grégoire de Saint-Quentin

Réunion du 1er juin 2016 à 9h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Général Grégoire de Saint-Quentin, commandant du commandement des opérations spéciales :

Il n'y a véritablement pas d'opérations « types » : les forces spéciales peuvent être employées pour toute une gamme d'opérations, des plus légères et des plus discrètes, aux plus lourdes, comme Sabre.

Une opération telle que Sabre commence toujours par une phase de renseignement. On dit souvent que les forces spéciales ne « tiennent » pas le terrain : c'est exact, pour la bonne raison que ce n'est pas leur rôle. Nous cherchons d'abord à comprendre l'organisation de l'ennemi, de façon à optimiser notre effet de levier. Cela passe, au commencement de toute opération, par une phase de renseignement, collecté de toutes les façons possibles : du renseignement d'origine humaine, d'origine image, ou d'origine électromagnétique. Une fois acquis de solides renseignements, vient une phase de préparation de la mission, qui suppose un degré de certitude encore plus élevé sur ses objectifs et son contexte. Enfin arrive le temps de l'action, et tous les moyens d'actions peuvent être envisagés, avec le souci permanent de ménager l'effet de surprise de nos commandos, car nous n'engageons que des effectifs limités.

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