J'ai écouté avec beaucoup d'intérêt votre exposé, et c'est exact, les relations internationales et transnationales se sont développées à la vitesse grand V et à ce titre, le sport fait très certainement partie d'une stratégie d'influence. Cela dénote qu'il nous faut une politique publique dans ce domaine, comme l'ont déjà fait un certain nombre d'États, et je vous suis totalement sur vos propositions.
Néanmoins, vous avez rappelé, en propos liminaire, l'impact et la concurrence parfois déloyale d'un certain nombre d'États dans ce domaine. J'irai même plus loin, mon père, qui était un simple ouvrier, me disait toujours que c'est en mettant les gens dans les stades que l'on peut entraîner des violences. Ces violences se jouent également au niveau international. En ce sens, la France ne devrait-elle pas prendre une initiative au plan international sur une sorte de code de déontologie, qui ne serait pas du droit “dur” mais du droit “mou” ? Cela mettrait un peu de l'ordre dans les dérives que nous constatons sur le plan international, notamment par exemple au Qatar. La situation dans ce pays m'a particulièrement révolté car nous le savons, il y a eu mort d'homme pour arriver à construire des stades et autres facilités sportives. Bien sûr, il faut mettre de l'ordre sur le plan interne, mais il faut qu'on ait également une cohérence dans l'action sur le plan international afin de pacifier les relations concurrentielles, et parfois excessives, entre les États.