Je vous ai sans doute mal comprise, mais je ne voudrais pas que vous me compreniez mal en retour. Je voulais simplement rappeler que vous aviez évoqué la consommation carnée comme un plaisir, en l'opposant à une nécessité. C'est cette dichotomie que j'ai du mal à comprendre : souvent, j'y insiste, le plaisir et la nécessité ont été associés dans des comportements sociaux parce qu'ils sont bénéfiques au groupe. Je pense aux travaux d'un excellent auteur, Lorenz, sur l'agression intraspécifique : l'homme est une des espèces qui s'extermine le plus, et pourtant cela ne nuit pas à la progression de son effectif. Il y a des choses qui sont de l'ordre du collectif, et non de l'individu, dans cette matière…