Vous avez parlé de la question du contrôle que vous jugez insuffisant dans certains établissements, notamment au moment où les animaux sont amenés et tués. Vous n'êtes pas opposé à la vidéo, à certaines conditions. Mais le contrôle est parfois une protection pour les agents : ils peuvent s'en servir pour prouver qu'ils ne sont pas à l'origine de l'accident. Pensez-vous que ce type de surveillance vidéo pourrait être aussi déclenché par le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ou par le salarié lui-même s'il estime que les conditions qu'on lui impose ne lui permettent pas de travailler correctement ? Le salarié pourrait alors démontrer les difficultés qu'il rencontre en cas de contestation de ses conditions de travail. La vidéo peut aussi être une protection, directe ou à travers le CHSCT, et pas seulement une surveillance destinée à le mettre en cause en cas de dysfonctionnement. Qu'en pensez-vous ?