Dans votre ouvrage, vous évoquez le côté fermé des abattoirs : on y est dans un entre-soi, méconnu et non reconnu à l'extérieur. Pour y remédier, il faudrait ouvrir. Or, vous le dites vous-même, c'est un milieu particulier que personne ne regarde. Si on se met à tout regarder d'un seul coup, cela va provoquer des chocs… Ne pourrait-on pas imaginer une sorte de sas – la réunion périodique d'élus, d'associations de consommateurs et de défense des animaux comme l'Œuvre d'assistance aux bêtes d'abattoirs (OABA), de salariés, etc., – qui serait une manière de laisser la lumière pénétrer dans la boîte noire, sans passer pour autant du secret à la transparence totale ?