Nous avons pu le constater, certains directeurs d'abattoirs que nous avons visités ont reconnu que la France avait beaucoup de retard sur l'équipement des outils. Nous avons visité l'abattoir d'Autun, un abattoir artisanal multi-espèces, et la directrice convenait elle-même les défauts de certains équipements, en particulier sur l'amenée des animaux et le piège de contention pour l'étourdissement. Cela donnait lieu à un véritable un combat entre l'opérateur et l'animal du fait de l'inadaptation des infrastructures.
À l'inverse, dans un grand abattoir industriel du groupe Bigard à Maubeuge, nous avons constaté des phénomènes tout à fait différents. Les cadences étaient fortes, mais les équipements très modernes – je crois que 50 millions d'euros avaient été investis sur ce site – et le caractère mono-espèce jouent beaucoup sur la façon dont l'animal est traité de l'amenée jusqu'à la phase d'étourdissement.
Vous considérez qu'il y a des problèmes d'équipement, de formation…