Merci, monsieur le président. Je n'ai pas pris la parole au cours du débat général, c'est pourquoi je souhaite parler maintenant. Je crois en effet que nous assistons à la création d'une profonde division de la société française. On en fait le terrible constat sur le terrain. J'étais sur le terrain ce matin encore, dans ma circonscription : on est saisi en permanence. Et depuis deux jours, les débats sont caricaturaux, outranciers et violents ! C'est du jamais vu pour le parlementaire que je suis depuis trois mandats : jamais je n'avais constaté autant de violence dans les débats !