Je constate simplement, avec tout le respect que je dois au secrétaire d’État chargé des anciens combattants, que la ministre des affaires sociales et de la santé n’a pas daigné répondre à la fin de la discussion générale.
Je l’ai entendu dire, tout à l’heure, qu’elle était très heureuse de débattre et que ce débat avec l’opposition pouvait être constructif. Je n’ai pas eu l’impression qu’il y avait, dans les propos qui ont été tenus par l’opposition, une violence particulière. Je dirais même que la violence, nous l’avons subie d’emblée en entendant que tout ce que nous proposions était démagogique ou existait déjà.
Aujourd’hui, cette forme de mépris à l’encontre de la représentation nationale et en particulier de l’opposition est inadmissible. Je m’oppose avec force à l’idée qu’un ministre puisse venir, parler puis partir, en considérant qu’une proposition de loi, parce qu’elle émane de l’opposition, est nulle et non avenue, et ne mérite même pas la discussion.
J’invite l’ensemble de la majorité à réfléchir à cette situation, qui un jour pourrait s’inverser, et demande le respect, nécessaire dans une démocratie moderne et apaisée, d’une opposition qui cherche à être constructive.