Je tiens tout d’abord à remercier l’ensemble des orateurs pour leurs propos. Ils ont tous tenu à souligner le travail qui a été effectué et auquel, je le répète, j’associe notre ancienne collègue Émilienne Poumirol.
Chacun des orateurs a rappelé l’importance de la reconnaissance de la nation ainsi que le rôle primordial des familles dans la reconstruction des blessés. Tous les médecins rencontrés l’ont souligné : un soutien familial fort permet d’accélérer la guérison. Ce soutien est donc bénéfique également pour nos armées.
Monsieur Premat, cette carte de famille ne saurait être source de confusion, comme vous en avez exprimé la crainte à la fin de votre propos. Elle n’est pas destinée à ajouter de la complexité à la complexité. Cette proposition de loi répond à ce qui fait l’essentiel du travail d’un parlementaire : être à l’écoute. Elle est à l’écoute des blessés, de leurs familles et des membres de la commission de la défense, au sein de laquelle nous avons travaillé ces derniers jours sur le sujet. Ce texte n’est donc que l’expression de leur volonté, particulièrement de celle des familles. Le mot « reconnaissance » est revenu dans votre propos comme dans celui de l’ensemble des orateurs. Or, parler de reconnaissance et de symbole, c’est écarter la confusion.
Ce texte est concis et laisse toute latitude au ministère de la défense pour en déterminer les ayants droit. Monsieur le secrétaire d’État, je tiens à ajouter à la suite de votre intervention que, si nous avons choisi le mot « famille », c’est parce que c’est le mot qui apparaît régulièrement dans les textes qui concernent le soldat, qu’il s’agisse du Guide de l’armée de terre, qui mentionne « l’accompagnement des familles de militaires partant en OPEX », ou du quatrième alinéa de l’article L. 4111-1 du code de la défense. Nous avons donc volontairement repris ce mot, afin que notre texte corresponde à tous ceux qui accompagnent le blessé.