Ce que vient de dire Félix Jourdan vaut aussi pour des abattoirs industriels : même s'il y a une planification, les temps de transport imposés aux bêtes sont beaucoup plus longs.
Il faut savoir qu'avec la rationalisation de la filière, entre 80 et 90 % de l'abattage se fait en Bretagne : c'est là que convergent des animaux de toute la France, voire de l'étranger. Or certains donneurs d'ordre demandent aux bouveries d'évaluer le transport et la gestion du bien-être animal en amont, à des fins de validation de leurs fournisseurs. Se met ainsi en place de manière implicite et informelle une forme de traçabilité qui passe par l'abattoir.