Toutes nos auditions ont confirmé que la formation était le point faible de l'abattage en France. On ne choisit pas d'être abatteur comme l'on choisit d'être mécanicien ; on le devient souvent par hasard, pour échapper au chômage et à la crise économique. Il n'existe donc pas de formation professionnelle en amont. Cela explique pour beaucoup, comme M. Geffroy nous l'a expliqué, l'important turn over chez les jeunes et la disparition de la solidarité parmi les équipes. C'est d'autant plus dommageable qu'il est prouvé que le bien-être animal est très lié au bien-être humain. Je pense donc que le certificat de compétences décerné aux abatteurs est une bonne chose, un élément sécurisant et rassurant qu'il est indispensable de bien encadrer.