Ne pensez-vous pas qu'il serait souhaitable que l'abattoir salarie les sacrificateurs ? Cela permettrait en effet le partage de la responsabilité entre, d'une part, le certificateur religieux, et, d'autre part, l'employeur.
Il est difficile d'engager une démarche de progrès sans se parler. Pensez-vous qu'il serait possible de mettre en place auprès des abattoirs une forme de commission locale d'information et de sécurité, qui permettrait d'améliorer la communication au sein de l'établissement mais également avec les acteurs extérieurs, associations de consommateurs et élus ?
Vous situez l'origine du taylorisme dans les abattoirs. Où en est-on aujourd'hui ? Sont-ils toujours le lieu d'une réflexion sur la robotisation, l'intégration des tâches et le travailleur « augmenté », dans la perspective d'une nouvelle organisation du travail ?