Le risque est qu'il soit de plus en plus difficile de recruter des opérateurs motivés pour travailler sur les chaînes d'abattage. Qui, en effet, peut avoir envie de travailler à la tuerie ? Lorsqu'un jeune y va, c'est souvent un choix par défaut. Les bouviers en revanche ont généralement une expérience dans l'élevage ; ce sont des enfants d'agriculteurs, ou d'anciens bergers. Tout l'enjeu est donc de rapprocher et de mieux coordonner ces différents métiers, souvent isolés les uns des autres au sein de l'abattoir, en particulier pour ceux qui sont dans la zone d'abattage.