À propos des sites Seveso et de l'information des riverains, ne faudrait-il pas établir une hiérarchie des risques ? En d'autres termes, le fait que le risque d'attentats terroristes soit plus élevé ne devrait-il pas conduire à limiter la transparence à l'égard des riverains pour éviter que des informations sensibles ne tombent entre les mains de terroristes ? Peut-être faut-il faire un choix entre la nécessaire information des riverains et la protection de ces sites.
Ma seconde question a trait au département du Vaucluse, où sont implantés six sites Seveso en seuil haut et un site en seuil bas. Le futur gazoduc ERIDAN doit longer des centrales nucléaires, ce qui suscite les critiques des riverains. Ce type de projets ayant de plus en plus de mal à voir le jour en raison de l'opposition des populations concernées, faut-il faire évoluer la législation ?