En son temps, la création de Canal+ a révolutionné le monde de la télévision : c'est peut-être pour cela que nous y sommes si attachés. À l'époque, la concurrence était très faible, ce qui a peut-être habitué le groupe à vivre dans un certain confort.
Aujourd'hui, il est confronté à de grosses difficultés liées au piratage ou à la concurrence transnationale ou nationale, avec les chaînes françaises gratuites. Vous perdez 300 000 abonnés par an depuis 2012, ce qui représente, à ce jour, près d'un million d'abonnements. Vous expliquez que, pour vous redresser, vous comptez beaucoup sur l'entrée de Canal+ dans le groupe Vivendi, mais, comme mes collègues, je reste un peu sur ma faim. Quels grands changements envisagez-vous pour améliorer votre situation ? Quelles véritables nouveautés prévoyez-vous ? Par ailleurs serez-vous capables de conserver iTélé qui enregistre des pertes importantes ? Comment procéderez-vous ?
Pour ma part, je reste persuadé que la diffusion en clair de Canal+ constitue une bonne plage de publicité et un bon moyen de communiquer pour donner envie de rester sur Canal+ et de s'abonner.