Pour les appels mobiles, développer l'usage de la 4G peut constituer une phase transitoire avant d'assurer l'accès à une qualité de service supérieure. C'est une bonne stratégie et l'on peut imaginer que les zones blanches identifiées comme telles feront l'objet de certains efforts. Mais quel traitement sera réservé aux zones grises, celles que personne ne juge prioritaires alors que la qualité du signal fait débat ? Quels protocoles sont mis en oeuvre pour vérifier l'intensité du signal ? Les usagers ont le sentiment très net qu'il existe une différence entre ce qu'annonce l'opérateur et ce qu'ils peuvent réellement utiliser avec les équipements à disposition. Vous comprendrez que, dans ces conditions, l'annonce de l'extinction de la téléphonie fixe a particulièrement surpris ; quand nombreux sont ceux qui n'ont pas accès à la téléphonie mobile, cela fait désordre. Enfin, quelles procédures mettez-vous en oeuvre pour les zones frontalières, qui semblent n'intéresser personne ?