Nous sommes en train de négocier la convention relative à l'avance de trésorerie, et il nous reste un point à trancher. Dans l'hypothèse où le volume des titres Areva détenus aujourd'hui par le CEA s'avérerait insuffisant pour couvrir les 376 millions d'euros – il faudrait pour cela que le cours de l'action soit inférieur à 1,8 euro, sachant qu'il s'établit aujourd'hui à 4 euros –, nous ne sommes pas encore mis d'accord avec l'État sur les modalités de financement du reliquat du principal de l'avance. Nous nous montrons toutefois optimistes pour que cette avance de trésorerie nous soit consentie au milieu de l'année et que nous nous retrouvions avec un profil moyen à l'équilibre en 2016.
La stabilité de notre trajectoire à moyen terme dépend du financement des grands investissements, notamment le réacteur Jules-Horowitz et le programme de la quatrième génération ASTRID, et la baisse du cours de l'action Areva nous conduit à nous retourner vers l'État pour identifier la part de ses ressources non récurrentes qui pourrait être mobilisée. Nous discutons ainsi avec l'État des marges de manoeuvre disponibles dans le cadre des programmes d'investissements d'avenir, dont le troisième volet (PIA 3) sera présenté au Parlement à l'automne prochain.