« Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous. » Cette citation de Gandhi traduit bien la problématique de la biodiversité : la quête effrénée de profits a conduit l’homme à maltraiter la nature et à se maltraiter lui-même. En outre-mer, nous en payons aujourd’hui le lourd tribut, puisque nous détenons aujourd’hui le record du monde des cancers du sein et de la prostate.
Les agriculteurs n’ont pas vocation à être des empoisonneurs, mais des protecteurs, les premiers protecteurs de l’environnement. Ceux qui les confortent dans la voie mortifère du profit, à n’importe quel prix, ne leur rendent pas service quand le prix à payer est encore plus lourd en termes de santé publique et de perte de biodiversité.
Au-delà des discours incantatoires, ce qui ressort de l’examen de ce texte, chez nous, en outre-mer, c’est de l’amertume, parce que vous prétendez enrayer la perte de la biodiversité sans nous, ou en nous maintenant dans une position subalterne.