Ce comportement souligne les drames de la logique du progressisme militant, destructeur de toute faiblesse, de toute fragilité, de toute différence, qu’il s’agisse de la nature ou de l’homme.
On ne peut qu’être favorable à la biodiversité, à condition que cette reconquête se pense comme une réhabilitation des petites patries, dans la défense de l’identité de leur territoire et de leur paysage.
Au lieu de cela, l’article 1er ouvre le texte par la définition suivante : « On entend par biodiversité, ou diversité biologique, la variabilité des organismes vivants de toute origine, y compris les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques, ainsi que les complexes écologiques dont ils font partie. » J’ai failli m’étouffer en lisant cela – ce qui n’est pas très écologique. Je vous assure que le paysan du Vaucluse, le vigneron et le maraîcher de mon pays n’y comprendront rien : ils expliqueront alors, à raison, que ce que nous avons fait ici, c’est de l’écologie politique et que nous n’avons pas réellement défendu leur terre.