On est vraiment en plein délire puisqu’il ne s’agit plus seulement de compenser une perte nette de biodiversité mais d’agir positivement en faveur de cette dernière chaque fois qu’il y aura des travaux ou toute autre activité humaine. Il faut que vous nous précisiez, madame la secrétaire d’État, quel sera le volume de l’atteinte écologique qui nécessitera une amélioration en la matière. On comprend bien qu’il y ait des compensations, voire un gain net positif, s’il s’agit de faire un aéroport ou une ligne TGV, mais cet alinéa s’adresse à l’ensemble de ceux qui vivent dans la ruralité : qu’en sera-t-il demain pour un agriculteur qui ira tout simplement tailler sa haie ou drainer son champ ? Il y aura évidemment un risque par rapport à la biodiversité, mais pourra-t-il tout de même continuer à travailler ? Nous attendons vos explications.