À l’alinéa 14, l’examen du texte a permis de consacrer le principe de complémentarité entre l’environnement et l’agriculture, en reconnaissant les surfaces agricoles, aquacoles et forestières d’une part, comme de véritables lieux de biodiversité et d’autre part, comme participant directement à la protection de nos écosystèmes.
Le groupe UDI ne peut qu’approuver l’inscription de ce nouveau principe dans le code de l’environnement, puisqu’il souligne le rôle moteur et crucial que jouent l’agriculture et la sylviculture, tant dans le maintien que dans la gestion de la biodiversité. Les agriculteurs et les forestiers sont en mesure de faire les efforts nécessaires dans la voie d’une agriculture et d’une sylviculture plus responsables. Ils l’ont d’ailleurs déjà fait pour nombre d’entre eux.
L’instauration de ce principe de complémentarité s’inscrit en outre dans la droite lignée des débats que nous avons eus lors de l’examen de la loi d’avenir agricole.
Par ailleurs, l’aquaculture a été ajoutée à la liste des activités en deuxième lecture.
Cet amendement vise ainsi à ajuster le principe de complémentarité, en parlant non d’agriculture mais plutôt d’agroécologie, qui reste le principe phare porté par la loi d’avenir agricole. Ce terme concilie à la fois performance économique et environnementale : il s’inscrit dans l’idée même d’une agriculture plus responsable, et respectueuse de l’environnement.
Lors de l’examen du texte en première lecture, Mme Ségolène Royal avait donné un avis favorable à cet amendement. Lors de l’examen en deuxième lecture, madame la secrétaire d’État, vous aviez émis un avis de sagesse. Adopter cet amendement est important car nous avons déjà remplacé « sylviculture » par « gestion durable des forêts ».