Quant aux constats scientifiques relatifs à l’évolution des espèces, de la faune et de la flore, ils peuvent aussi évoluer. Que faire alors du principe de non-régression, qui sera nécessairement sujet à interprétation, donc source de contentieux ? Il n’est pas nécessaire d’encombrer inutilement les tribunaux.
Il faut donc faire preuve d’un peu de bon sens. Les entreprises souffrent d’une part d’un écrasement de leurs marges et, d’autre part, de réglementations trop complexes, avec de terribles conséquences pour notre économie, notamment le chômage. La France a aujourd’hui décroché : elle n’est plus la deuxième économie d’Europe, mais la troisième.
Par ailleurs, il faut écouter les personnes sur le terrain. L’île d’Ouessant prouve que nous souhaitons tous, par l’intervention des agriculteurs, permettre la biodiversité. L’intervention de l’homme est donc parfois nécessaire pour atteindre ce but. Madame la secrétaire d’État, vous ne défendrez pas uniquement les agriculteurs de l’île d’Ouessant, mais tous les agriculteurs et tous les chasseurs.