Le 2 décembre 2014, les députés ont adopté une résolution portant sur la reconnaissance de l'Etat de Palestine. Elle visait à affirmer que la solution des deux Etats, promue avec constance par la France et l'Union européenne, suppose la reconnaissance de l'Etat de Palestine aux côtés de celui d'Israël. Vous avez engagé ce processus dès le 3 juin, avec la première réunion internationale sur la situation au Proche-Orient. Le chemin peut être long, mais seul le succès des discussions internationales engagées pour la création des deux Etats sera gage de paix. Vous l'avez dit, il y a urgence, car la situation se dégrade sur le terrain et les violences montent en puissance. Dans l'hypothèse où ce processus serait bloqué, la France, comme l'y invitent les députés, envisage-t-elle pour sa part une reconnaissance d'un Etat palestinien et, si oui, quels en seraient les contours ?