Pardonnez-moi Monsieur le Premier ministre de cet esprit d'escalier. Nous sommes à quinze jours du sommet de l'OTAN. Ce n'est pas un sommet ordinaire. Il y a des tensions très fortes, y compris comme le disait Jacques Myard entre Européens à propos de la Russie. Le ministre polonais des affaires étrangères dit que la Russie est pour l'Europe une menace plus grave que Daech. Je ne suis pas sûr que l'on soit tous d'accord avec cela. Deuxièmement, il y a des programmes de réarmement, des déploiements de missiles et antimissiles en Roumanie et en Pologne, ainsi qu'un discours de nouvelle guerre froide à Washington. Je suis convaincu que la France et l'Europe ont besoin de tout sauf d'une nouvelle guerre froide. Je voudrais savoir quelle ligne vous allez défendre au sommet de l'OTAN.