Je ne refuse en aucune façon les contrôles. Des vétérinaires viennent chaque année dans mon exploitation pour les actes de prophylaxie. Simplement, il ne m'est pas possible, en l'état actuel de la législation, de leur demander de contrôler aussi l'abattage. Et si nous sommes devant vous aujourd'hui, c'est pour que la loi soit modifiée. Nous n'avons aucune intention de transgresser quelque règle que ce soit : nous disons simplement qu'il y a un vide juridique qui ne nous permet pas de faire ce que nous estimons moral pour nos animaux et pour nous-mêmes.