Monsieur le ministre, vous avez fait état des résultats que votre administration a engrangés. Ceux-ci concernent-ils également le patrimoine de l'État à l'étranger – je pense ainsi au réseau diplomatique et consulaire ?
Ma deuxième question s'adresse à vous mais également à notre rapporteur spécial et au Conseil de l'immobilier de l'État. Revient tous les cinq ou six ans à la commission des finances la question du patrimoine immobilier de l'État – hors réseau diplomatique – à l'étranger et, en particulier, en Italie, à Florence. Le rapport de Jérôme Chartier de septembre 2004 évoquait la question mais elle n'a toujours pas été réglée depuis.
La réduction du format de nos armées est entrée dans sa phase active, ce qui est difficile pour les collectivités qui subissent une première peine voire une seconde peine. J'ai quand même l'expérience d'un cas où le ministère de la justice était intéressé par un terrain de l'armée de 53 hectares en zone quasiment urbaine pour construire un centre de détention : le ministre en charge de l'équipement de l'époque a fait cadeau de ces 53 hectares à un maire d'une commune voisine qui n'en avait pas l'usage, ce qui est une gabegie.