Bien sûr. Je ne suis personnellement pas tout à fait d'accord avec vos descriptions pour le moins incertaines des connaissances scientifiques sur la nociception et sur les seuils de déclenchement de la douleur – qui en l'occurrence sont plus précises.
Je souhaite ensuite vous interroger sur les implications sociales de l'abattage rituel ; son acceptabilité par nos populations est déterminante. La transparence est indispensable pour que nos concitoyens en aient une interprétation correcte. Évidemment, un égorgement paraît de prime abord forcément barbare ; mais on peut aussi le considérer autrement dès lors qu'il est rendu acceptable au regard de la loi.
Soit vous considérez que la loi est mal faite et qu'elle mérite une dérogation, soit ce n'est pas le cas et vous admettez la nécessité de l'assommage. Pouvez-vous nous en dire davantage sur ce point ?
J'aurai également voulu en savoir un peu plus sur ce développement impressionnant de la tendance à manger halal ; cette évolution un peu surprenant pose question, dans la mesure où nos concitoyens ont l'impression de très peu la maîtriser.
Le 26/10/2016 à 15:49, laïc a dit :
"J'aurai également voulu en savoir un peu plus sur ce développement impressionnant de la tendance à manger halal ; cette évolution un peu surprenant pose question, dans la mesure où nos concitoyens ont l'impression de très peu la maîtriser."
C'est l'intégrisme qui se développe, la sensation d'être pur au milieu d'un monde impur, infréquentable. Si on ne mange pas pareil, alors on ne vit pas pareil, pas ensemble, on n'est plus des citoyens solidaires et fraternels. On rompt le pacte républicain, le contrat social tacite qui lie les Français les uns aux autres.
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui