Je parle simplement de la carte autorisant à abattre. La compétence en matière d'abattage rituel, les contrôleurs vétérinaires ne l'ont pas : c'est notre responsabilité et ce sont nos contrôleurs qui interviennent dans les abattoirs et constatent que le travail du sacrificateur a été conforme aux prescriptions. Nous avons du reste déjà procédé au retrait ou au non-renouvellement de cartes de sacrificateurs. Il faut dès lors éviter qu'il leur en soit délivré une autre par une autre mosquée. Nous devons donc renforcer l'organisation de ce système.
Vous avez abordé la question de la durée des formations. Il faudrait instaurer un véritable programme de formation dans les entreprises d'abattage, qui aborde, au-delà des questions théologiques, les aspects juridiques, pratiques et de sécurité.
Nous sommes donc tout à fait d'accord avec vous pour ce qui est de l'éthique, de la formation et, monsieur le rapporteur, j'y insiste, en la matière, nous sommes demandeurs.