La filière est présente sur tout le territoire, avec une prédominance sur la façade du grand Ouest.
Les trois secteurs que je représente ont un poids économique de 10 milliards d'euros, calculé à partir de leur chiffre d'affaires, dont près de 1 milliard à l'export, sous forme de génétique ou de viandes. Quelques établissements qui exportent ont fait parler d'eux dans le passé, comme l'entreprise Doux. Plus de 3,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires proviennent de la production, et près de 7 milliards d'euros de l'abattage.
Ce secteur est économiquement très sensible en raison de sa grande ouverture à la concurrence et à l'importation européenne et mondiale. Plus de 40 % de notre consommation de poulet provient d'importations, et ce ratio monte à plus de 70 % dans le secteur de la restauration hors domicile. La distorsion de concurrence n'est pas qu'économique et sanitaire ; elle est aussi réglementaire.