Après électronarcose, le temps d'accrochage des volailles vivantes est réglementé : il doit être inférieur à une minute pour le poulet, et à deux minutes pour le canard et la dinde. Dans nos guides des bonnes pratiques, en cours de développement, nous préconisons de trier les animaux à leur arrivée à l'abattoir. Ceux qui présentent une faiblesse, une patte cassée par exemple, doivent être mis de côté et anesthésiés séparément avec des techniques approuvées.
Quelle que soit la méthode utilisée, électronarcose ou gaz, nous avons affaire à des systèmes agréés au niveau européen qui respectent le bien-être animal – c'est l'objet même du règlement européen 10992009.
S'agissant de la manipulation de la volaille vivante par les salariés, un travail est en cours avec des instituts techniques sur l'empoussièrement et l'ambiance de travail. Le fait qu'elles soient vivantes et qu'elles battent des ailes demande de faire évoluer les systèmes de ventilation afin d'améliorer la qualité de l'air. Les gestes de l'accrochage restent les mêmes, que la volaille ait été anesthésiée au gaz ou non. Nous disposons également d'études sur le bien-être du salarié.