Je maintiens mes propos s'agissant de l'idée de filmer le personnel des abattoirs à longueur d'année et de journée. Je ne suis pas certain que ce serait prendre la question sous le bon angle.
À ce jour, les vidéos diffusées ne concernent pas nos productions, mais je pense qu'il faut aussi les relativiser. Il s'agit sans aucun doute de cas très particuliers et marginaux par rapport à l'immense majorité des situations. Je ne nie pas qu'un problème se pose, mais s'il survient dans un cas sur mille, dix mille ou cent mille, ce n'est peut-être pas vraiment comme si 10 % des abattoirs étaient concernés.
Monsieur Daniel, nous sommes conscients que les animaux sont des êtres sensibles. Avec les règles européennes, il existe un cadre d'évaluation de la qualité de l'anesthésie et du respect du bien-être animal au moment de l'abattage. Nous devons continuer à travailler dans ce cadre, même s'il doit, à notre sens, faire l'objet d'un certain nombre d'aménagements, notamment en termes technologiques s'agissant de l'électronarcose.
Nous sommes évidemment en relation avec les services de l'État. Le ministre a déjà annoncé l'augmentation des effectifs de contrôle et de surveillance dans les outils d'abattage, en particulier dans les structures qui traitent les plus gros volumes. Les relations en question sont quotidiennes dans les structures de grande taille, et un peu moins fréquentes dans les outils moins importants.