On m'a suggéré, lors une conférence, de changer le nom des « abattoirs de volailles » pour les appeler « centres de transformation des animaux ». Beaucoup de citadins semblaient plus à l'aise avec cette appellation.
Les services de l'État sont continuellement présents dans tous nos outils. Nous sommes destinataires de rapports qu'ils soumettent à leur hiérarchie de façon trimestrielle ou semestrielle, mais les points avec les responsables des services qualité sont aussi mensuels. Ces rapports ne sont pas sans suite. En tant que chef d'entreprise, je suis obligé d'y répondre tous les mois, comme je suis obligé de me conformer à la législation, qu'elle soit relative au bien-être animal ou aux impératifs sanitaires.
Croyez bien que les agents de l'État sont présents dans nos entreprises et qu'ils travaillent d'arrache-pied pour faire appliquer les textes que le législateur national a adoptés, ainsi que les règlements nationaux et européens !
Nous collaborons, en Pays-de-Loire et en Bretagne, avec la caisse d'assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT), qui nous a demandé d'être une filière pilote s'agissant des TMS. La semaine dernière, à Angers, huit cents entreprises ligériennes et bretonnes du secteur de l'agroalimentaire étaient présentes sur les mille invitées pour discuter de ce sujet. Les abattoirs de volailles sont très impliqués en la matière afin de faire progresser leurs méthodes de travail au bénéfice de leurs salariés – notamment grâce à des formations complémentaires.