Intervention de Roland Tonarelli

Réunion du 15 juin 2016 à 16h30
Commission d'enquête sur les conditions d'abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français

Roland Tonarelli, représentant des interprofessions de la dinde, du poulet et du canard à rôtir :

D'un point de vue pragmatique se pose la question de l'exploitation de ces images. Si vous décidez d'imposer cette vidéosurveillance, cela n'empêchera pas, demain, une association lanceur d'alerte de trouver un épiphénomène – par exemple, une caisse mal arrimée tombant d'un camion –, de le filmer, d'accuser une marque et de faire éclater un nouveau scandale. Le fait de pouvoir opposer à cela des images ne réglera pas le problème, la motivation première de ces lanceurs d'alerte étant de créer du désordre et de jeter le discrédit sur une profession. Si nous ne sommes pas favorables à la vidéosurveillance, c'est plutôt par pragmatisme, parce que nous ne sommes pas persuadés que cela changera le regard de nos contemporains sur notre métier. Nous sommes beaucoup plus favorables au fait d'ouvrir nos portes, de dialoguer, de montrer comment nous travaillons et de faire des efforts de formation, car nous constatons que cela donne des résultats.

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