Vous avez dit votre souhait d'une coopération avec la France, souhait qui correspond à celui des Français, qui aiment votre pays. Mais ne peut-on craindre que par rejet de ce que certains pourraient percevoir comme du néo-colonialisme, des réticences n'affleurent, notamment pour ce qui est de l'usage de la langue française ? D'autre part, la position courageuse que vous avez prise en faveur du progrès démocratique ne peut-elle faire redouter l'apparition en Tunisie d'une opposition salafiste ou djihadiste ? À ce sujet, pourriez-vous définir précisément ce qu'il faut entendre par « djihad » ?