Le projet de loi mentionne encore le terme de « fraternité », qui fait partie de notre inconscient collectif. Si nous disions « Liberté, égalité, sororité », la dimension sexuée sauterait aux yeux de tous.
S'agissant du durcissement des délits de provocation, de diffamation et d'injure en ce qui concerne le racisme, ce projet de loi est l'occasion de réfléchir à la qualification juridique du sexisme, d'autant qu'un rapport va être rendu au Haut Conseil à l'égalité entre femmes et hommes (HCEfh) par un groupe de juristes sur ce point, suite à l'affaire Orelsan.
J'ai aussi vu que le projet de loi prévoyait des éléments sur l'habitat. Vous savez que nous manquons cruellement de places d'hébergement pour les femmes victimes de violences : pourquoi ne pas essayer de voir dans quelle mesure cela peut être un critère pour l'affectation du logement social ?