Monsieur le président, je n'ai pas dit cela du tout. J'ai indiqué qu'on aurait tort d'imputer à la seule direction générale de la sécurité intérieure une responsabilité compte tenu du parcours effectué par les individus en cause, de leur origine, de leur nationalité, et du fait qu'aucun service de renseignement ne nous a communiqué, avant les attentats, d'information les concernant, alors qu'ils avaient traversé de nombreux pays. Voilà ce que j'ai dit précisément.
J'ai, bien entendu, l'intention de répondre à vos questions. Soucieux néanmoins d'apporter une information complète à la commission d'enquête, et n'entendant pas être dans la confusion, je vous demande d'avoir la courtoisie de me laisser aller au bout de mon propos. Si l'objectif n'est pas d'avoir un propos clair, mais d'entretenir une polémique avec moi, vous perdez votre temps car, encore une fois, j'essaie simplement d'aller au bout de mon propos pour la clarté de nos échanges. Cela dit, si vous voulez que je réponde à vos questions et que je range mes feuilles, je le ferai volontiers, mais je le regretterai tant pour nos débats, qu'au nom des principes de courtoisie qui, généralement, président au déroulement des commissions d'enquête parlementaire.