Nous arrivons aux questions relatives aux forces d'intervention et de secours.
Nous avons suivi, de l'extérieur, une simulation à la gare Montparnasse – vous nous y aviez invités, mais nous n'avons pu nous y rendre. Vous avez revu les doctrines d'emploi des primo-intervenants, notamment en équipant les brigades anticriminalité et les pelotons de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG) dits « Sabre » de matériel adapté pour leur permettre d'intervenir immédiatement sans attendre l'arrivée des forces d'élite. Quel est le niveau d'implication sur l'ensemble du territoire de ces forces, qui existent déjà mais dont le rôle et la définition ont changé ? Pourquoi ne pas l'avoir fait plus tôt ?
Nous n'arrivons pas vraiment à comprendre ce que la remise en cause du critère de territorialité d'intervention des trois forces – BRI, RAID et GIGN – change vraiment. La BRI de Paris n'est-elle plus la seule qui puisse intervenir dans sa zone de compétence territoriale ? Comment cette intervention première s'organisera-t-elle entre GIGN et RAID ? Il y a forcément une logique, mais quelle est-elle précisément ?
Question beaucoup plus générale, souvent posée : ne pourrait-on pas imaginer une force d'élite unique ?