Je précise que, dans le cadre de la loi Sapin, nous avons voté, il y a quelques jours, un amendement qui a fait de la maltraitance sur les animaux, dans les abattoirs comme dans les transports, un délit pénal, avec une protection de ce que l'on peut considérer comme des lanceurs d'alerte.
Cela étant, William Dumas a raison : nous avons eu affaire à des vidéos clandestines. Il se trouve qu'elles reflétaient la réalité et qu'elles ont ému l'opinion publique. En tant que législateur, nous devons voir comment substituer à des vidéosurveillances clandestines une vidéosurveillance légale. C'est aussi le sens de notre réflexion.
En conclusion, j'aimerais avoir votre sentiment sur l'opportunité d'installer de la vidéosurveillance dans les abattoirs en vue du bien-être animal. Je m'adresse aux spécialistes autant qu'aux citoyens : cela vous semble-t-il être un moyen de contrôle pertinent, certes insuffisant, mais nécessaire et souhaitable ?