Lors des auditions, notamment celle de SOS Attentats, il a été fait allusion à l'opacité du système d'indemnisation du FGTI – que vous avez-vous-même évoquée tout à l'heure. Comment envisagez-vous l'évolution éventuelle de son fonctionnement?
Certes, il est toujours très compliqué d'évaluer financièrement la perte d'un proche. Le fonds se détermine à partir d'un certain nombre de critères. Mais au terme de la conjugaison de ceux-ci, la perte par exemple d'un compagnon, d'une compagne, d'un époux ou d'une épouse sera mieux indemnisée que la perte d'un enfant. Qu'en pensez-vous ?
Le secrétariat d'État pourrait-il faire évoluer ce fonds vers plus de transparences ? Vous parliez de la nécessité d'une prise en charge plus humaine. De fait, un certain manque d'humanité a pu être déploré.
Vous souhaitez par ailleurs une simplification des démarches administratives : c'est ce qu'attendent en effet les victimes et leurs représentants. Ils ont appelé notre attention sur la prise en charge des frais d'avocat. Quel est votre sentiment en la matière ?