C’est un débat que nous avons depuis très longtemps et que nous devons, à l’évidence, poursuivre avec le Gouvernement dans le cadre de la lecture de ce texte. On nous demande depuis maintenant dix ans de modifier la loi. C’est ce qui fonde aujourd’hui notre perplexité en même temps que notre désir de mettre en oeuvre très rapidement les mesures proposées par le ministre de l’intérieur.
Des interrogations subsistent toutefois. Que se passera-t-il, par exemple pour celles de ces personnes souhaitant acquérir la nationalité française qui n’auraient pas d’enfants français ?
C’est pourquoi, si je retire l’amendement no 1261 , je souhaite, au nom de mon groupe et sous réserve de la poursuite de cette discussion dans le cadre de la navette parlementaire, que nous adoptions ce soir, pour marquer notre volonté, l’amendement no 449 rectifié de M. Goldberg, qui reprend point par point les conclusions du rapport faisant suite aux demandes que nous avions formulées en juillet.
Je suis bien entendu prêt, sous réserve qu’on nous propose une procédure permettant un réel progrès, à revenir sur ce vote lors de la nouvelle lecture du texte. Pour l’heure, je souhaite que l’amendement no 449 rectifié ne soit pas retiré.