J'ai expliqué que ce qui est gênant, c'est précisément cette confusion entre l'éducation et la filiation. C'est la double filiation, de par l'adoption plénière en particulier, qui coupe définitivement le lien avec la famille naturelle, qui me gêne : vous pouvez l'accepter, le comprendre, et m'écouter. Je crois que c'est à cette condition que nous pourrons avancer.
Madame la ministre, j'ai peut-être réagi un peu vivement et je vous prie de m'en excuser, mais il est vrai que vos propos m'ont blessé. (« Oh ! » sur les bancs des groupes SRC.). Mais oui ! Cette proposition d'alliance civile, nous y avons travaillé collectivement, nous l'avons relue tous ensemble, et nous avons bien réfléchi à chacune de ses dispositions.
Nous avons été plusieurs à souhaiter l'intervention d'un juge pour éviter la répudiation, qui a été intégrée dans le PACS par ses partisans, car c'est justement la raison pour laquelle certains d'entre nous n'ont pas voté la loi à l'époque. Vous ne pouvez pas dire le contraire !